par Julien Paquette pour Le Droit
« On veut que ce soit une expérience », a ajouté la directrice des ventes et du marketing chez Dream, Krystal Koo, lorsque M. Josephson est venu la visiter à Ottawa, il y a quelques mois.
« Ça m’a pris une heure avant d’avoir l’illumination. Il faut amener les gens vers le ciel. Ils doivent voir l’ensemble du projet, voir comment Ottawa est une belle ville et comment les îles Chaudières sont extraordinaires », explique l’architecte torontois.
C’est ainsi que la maison Zibi et sa tour d’observation de huit étages a vu le jour, accessible gratuitement à tous, et non uniquement aux clients de Dream/Theia Partners. L’édifice sera ouvert de midi à 20 h, du mercredi au vendredi, et de midi à 17 h le week-end.
En plus d’une tour d’observation, le public peut visiter les différentes salles d’expérience sensorielle désignée par Paolo Ferrari. Chaque salle explore un sens différent. La première touche à l’odorat, par exemple, grâce à des plantes indigènes presque disparues qu’on tente de recultiver à Zibi.
« Notre vision, c’est que si vous visitez Zibi, on vous garantit une expérience exceptionnelle », soutient le président, Jeff Westeinde, affirmant qu’une offre commerciale (restaurants, activités et services) s’ajoutera à cette expérience au cours des prochains mois.
Jos Montferrand
À noter que le bâtiment est situé sur une rue qui sera nommée en l’honneur de Jos-Montferrand, une décision qui réjouit le président de la Société d’histoire de l’Outaouais, Michel Prévost, présent pour le dévoilement de la maison Zibi mercredi. Il souligne qu’elle joindra le pont Chaudières où la légende veut que le mythique bûcheron se serait battu avec des dizaines de Shiners irlandais.
Montferrand reviendrait dans la toponymie gatinoise après qu’une rue portant son nom soit disparue dans les années 50 dans le cadre d’une expansion de l’entreprise E.B. Eddy.